La vie au temps des cathédrales était une fois..
Il fut un temps où l’on croyait en un Dieu, maitre du Ciel et de la Terre et où la religion tenait une place importante dans la vie des êtres humains en Occident. La foi en cette divinité conduisit d’innombrables hommes à participer à la construction des cathédrales, magnifiques œuvres d’art à la gloire de Dieu, témoins encore visibles de nos jours de cette foi en un Dieu invisible.
Ce temps est bien révolu. Aujourd’hui la société dans son ensemble a perdu foi dans le Divin, les individus ne sont plus ancrés dans une profonde intériorité mais rivés à leur téléphone portable, sans cesse à l’affût des dernières nouvelles et alarmes qui font vibrer leur adjoint électronique. La masse humaine se laisse mollement conditionnée par les informations que charrient les mass media dirigeant leur attention sur des évènements extérieurs souvent catastrophiques. Ainsi, les gouvernements qui nous dirigent peuvent lancer l’alerte par l’intermédiaire de leurs médias selon laquelle une pandémie ultra dangereuse est en train de se répandre dans nos pays : cette croyance une fois bien imprimée dans le mental des humains, toutes sortes de mesures restreignant la liberté individuelle sont facilement acceptées par le peuple.
Mais sur quoi se fonde cette croyance ? La croyance en Dieu est basée sur la foi en une Force qui reste invisible à nos yeux. De même la croyance en ce qu’affirment les médias être des faits ne peut être vérifiée directement sauf si l’on est un spécialiste dans un domaine particulier. Cependant, la rumeur médiatique a vite fait de se répandre comme une trainée de poudre, devenant une conviction quasi religieuse à tel point qu’au moindre signe de rhume et de fièvre, on se précipite chez le médecin ou bien l’on va aux urgences d’un hôpital pour détecter le mal potentiel. Le médecin vient à remplacer le prêtre pour nous sauver du Mal qui a pris la forme d’un horrible petit virus.
Nul ne parle de l’intelligence du corps humain et son système de défense appelé système immunitaire. Rares sont les médecins qui vous auront indiqué qu’en période hivernale il est recommandé de prendre certains compléments alimentaires et vitamines. La grande peur c’est d’être « contaminé » pour finalement mourir dans d’atroces souffrances de suffocation. La peur de la mort est amplifiée et ressurgit de l’inconscient comme un tabou que l’on n’ose toujours pas regarder en face. La foi dans ce que nous disent les médias et les autorités gouvernementales conduit les gens à vivre dans une peur morbide, les soumettant à des mesures restrictives comme l’interdiction d’aller dans la nature, source de bienfait et d’équilibre pour l’être humain.
Le média, instrument gouvernemental, est considéré comme l’autorité suprême, celle qui décide de ce qui est bien ou mal, qui promeut la marche obligatoire à suivre avec une panoplie de mesures médicales pour combattre la maladie affectant la population.
Mais où donc est passé la foi en un Dieu Vivant, la foi en l’intelligence du corps, instrument qui n’existerait pas sans la conscience divine qui l’habite ! Où donc est passé cet amour du Divin qui poussa des générations disparues à construire de magnifiques cathédrales et églises qui de leur imposante stature et leurs cloches qui résonnent encore le dimanche symbolisaient le cœur de nos cités ?
L’addiction et la foi aveugle dans les créations technologiques de l’homme perverti, dangereux apprenti-sorcier jouant secrètement avec ces innombrables possibilités pourraient durablement asservir la masse humaine à son insu si elle ne réclame pas le respect de la liberté individuelle et morale, grande prière surgissant du fond de son âme enfouie et s'élevant enfin telle une immense vague balayant la surface de la Terre ?
Le peuple prendra-t-il conscience de la mesure de ce qui lui est imposé ? Dieu seul sait ce que l’avenir nous réserve, en attendant je me souviens avec nostalgie du temps où le peuple participait à la construction des cathédrales à la gloire d'un Dieu sublime en qui ils avaient foi tandis que l'asservissement actuel à une technologie dépourvue d'âme ne conduit qu'à la multiplication d'engins sophistiqués qui détruisent l'harmonie du Vivant sur Terre comme dans les cieux. Comparez la beauté d'une cathédrale à la forme disgracieuse d'un satellite; tout est dans l'architecture, l'une nous inspire à l'élévation de l'âme, l'autre n'a que l'aspect disgracieux d'un outil de maintenance venant à perturber la parfaite harmonie de la voute céleste (voir photo ci-dessous).
Pour terminer voici deux citations extraites de l’excellent article mentionné dans le post précédent ayant pour sujet la construction des cathédrales au Moyen Age :
« La cathédrale,…, apparaît paradoxalement comme un édifice laïc, au sens originel du terme, car construit pour l’âme du peuple et non pour la gloire des seigneurs. »
« A une époque où la grande majorité de la population était traitée comme du bétail, la cathédrale fut l'affirmation la plus visible et la plus indéniable du pouvoir créateur de l'homme, étincelle divine. »
